Witney Houston, on frole la panique |
Bordel
On se marre a l'appart, "you want some tea baby", une connerie de dites, je rebondi, on rigole, on se colle, "Mon Roudoud", c'est doux, complet. Tu pars bosser, je joue avec les chats. L'appart est lumineux, tu me fais un baiser avant de partir, tu claque la porte, je suis bien. C'est normal, c'est ma vie.
Puis je me reveille, seul dans ce lit prevu pour nous 2, presque moins que seul : une impression de vide pas tres excitante qui me saisi, qui a raison de ma gaule matinale.
J'ai l'impression d'un enorme gachis. J'ai l'impression de reproduire un schéma, celui d'aider une femme a devenir elle meme, puis de me faire jeter, comme si je n'etais pas au niveau du potentiel de cette relation.
Je suis un nounours confort, qui est la, plus ou moins fiable mais la. Auquel on peut se raccrocher, s'aider, s'aimer, qui peut porter la relation un temps,
Ca fait a peine 17 jours et tu me manques grave, pire encore j'identifie que ce n'est pas le confort d'etre a deux qui me manque, c'est toi, j'ai envie de toi.
Hier j'ai couché avec une meuf, plutot sexy a defaut d'etre tres jolie, "exactement ce qu'il me faut en ce moment", que je pensais.
L'acte, tres mecanique, avec une complicité un peu feinte, se termine, elle vient se lover contre moi, j'ai un sentiment de rejet : Je te veux toi, je veux jouir avec toi, je veux qu'on se colle apres, qu'on discute, qu'on rale, qu'on se caresse, qu'on s'endorme, que tu prenne ta frontale et que tu lise un peu lorsque tu te reveillera, que j'en profite pour me recoller a toi sans crainte de te reveiller.
C'etait comme un cri, une alerte, il etait 23h40 et j'avais envie de sonner chez toi, louer une nacelle pour taper a ta fenetre et te crier que ca suffisait les conneries, qu'on avait un truc nouveau a vivre ou pas mais que la, tout de suite, c'etait toi et moi.
A ce moment la, je me suis levé, j'ai pris ma douche dans la ferme attention de venir a toi.
Puis je me suis rappelé de Toi, de ce "arrete de me regarder comme ça" alors que je te regardais.. je ne sais pas trop comment, avec des yeux d'amoureux pitetre. De cette petite voix alors que je t'emmenais visiter mon nouveaux chez moi "2 mois.. on s'y tient, hein?".
"Ben oui", que j'ai repondu comme une evidence, tellement j'avais hate d'y etre, de me reposer, trier, enfin.
Du coup, je suis parti de chez mon hote ephémere sans trop de pincettes, a base de "je vais rentrer" plutot que du "je vais chercher un paquet de clope et je reviens". D'autant que je ne fume pas.
J'ai tellement envie d'etre avec toi que j'ai l'impression de risquer cette relation peu importe ce que je ferais.
T'es un cadeau dans ma vie, du genre que j'ai eu du mal a saisir.
Voila ce dont j'ai envie
J'ai envie de toi, j'ai envie (bordel, j'ecris febrile, comme si je faisais de la dentelle avec une clef a molette) d'etre avec toi, j'ai envie de tes explosions de rire, de ton odeur, de te voir bouger, de te sentir contre moi, de tes avis contraires, j'ai envie de tes reflexions, de ta peau douce, de ton cul, de tes essais de fringues, de t'entendre chanter sous la douche, de te savoir a coté alors que tu bosse sur ton bureau, qu'on ecoute Fip, qu'on se dise que c'est bien, qu'on se croise du regard, qu'on s'embrasse, que je te prenne sur le canapé, nos regards plongés l'un dans l'autre, que tu jouisse, que tu laisse s'exprimer ton super pouvoir, qu'on fasse pousser des herbes aromatiques et quelques legumes dans des amenagements qu'on aurait concus tous les deux, j'ai envie qu'on bouge, qu'on prenne le temps de preparer un ailleurs, quelques semaines, quelques mois, quelques années, un chez nous, une aventure, de construire mais de construire au sens ou mon évidence c'est de le faire avec toi.
J'ai envie de t offrir de la lingerie, de te voir la porter, qu'on se chauffe n'importe ou, dans un lit, a une soirée, au resto, dans une caisse, en randonnant.
J'ai envie d'ecrire en te sachant pas loin, faires des plan pour des meubles sur mesure qu'on dessinera et fabriquera pour un chez nous, que tu me suce la queue, qu'on danse a l'improviste, en ville alors qu'on marche et qu'on entend un morceau sur le mp3 qu'on partage avec deux casques, j'ai envie de rentrer et de voir que t'a changé la déco du salon, j'ai envie de t'entendre parler de ce job si fascinant pour lequel tu as signé, que tu me retrouve au garage par surprise pour qu'on se ballade, qu'on se retrouve un matin sans projet et que je t'emmene en becane sans que tu saches où, juste a prendre un sac avec des sous vetements et une brosse a dent, de te gouter, de voir des spectacles avec des vrais gens..
J'ai envie d'avoir des enfants avec toi. C'est fou (et un peu con, t'avoueras) d'ecrire ça comme ça mais c'est maintenant que je rencontre d'autres meufs, que je decouvre ce qu'est d'avoir le choix que je sais que j'ai envie d'etre avec toi, Focus.
J'ai envie de fun, de joie.
J'ai envie de te parler, de t'ecouter, de savoir que tu vas bien ou d'etre la si c'est pas la fete du sli, de prendre ta main, cette main libre, de l'autre coté de ton sac a main alors qu'on se ballade, j'ai envie de te ken, que tu me ken, qu'on se ken avec respect.
J'ai envie que tu conscente a tout ça, en vrai, que tu ne me demande pas mais que tu ouvres une porte, que tu m'exprime ton conscentement, que ce soit pour nous kiffer, pour te dominer, pour jouer, pour vivre.
Like in the indian titanic |
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